Livret d’épargne populaire (LEP) : l’encours dépasse désormais les 76 milliards d’euros
Le LEP continue logiquement de collecter, encore 950 millions d’euros au mois de mars.
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La stratégie d’investissement DCA (Dollar Cost Averaging) est une approche qui consiste à investir une somme fixe à intervalles réguliers, quel que soit le cours actuel du marché de l’actif sur lequel l’on investit. Cette stratégie vise donc à réduire l’impact de la volatilité du marché sur vos investissements en répartissant vos achats dans le temps. Il est important de n’utiliser cette stratégie que pour des actifs procurant un rendement. Ainsi, la stratégie DCA sur des actifs sans rendement, comme sur le Bitcoin ou encore l’or ou le pétrole, n’a aucun bien-fondé. Cela ne revient qu’à moyenner son prix de revient. Dans ce cas, une stratégie tout aussi simple et bien plus intelligente serait de n’acheter qu’en dessous de son prix de revient actuel.
Mais si le Bitcoin est un mauvais exemple, ce n’est pas le cas des SCPI, dont les rendements sont issus des revenus locatifs redistribués aux associés. Pour autant, si cette méthode a fait ses preuves sur des marchés volatils, tels que les marchés actions, est-ce vraiment pertinent de la transposer pour des investissements sur des SCPI, dont la volatilité est pour le moins faible ?
Le marché des SCPI n’a rien de volatile. Malheureusement, si en 2023, plus d’une vingtaine de SCPI ont vu le prix de leur part chuter, comme la crise immobilière perdure, d’autres SCPI suivront cette mauvaise passe en 2024. En cause, la chute des valorisations des biens immobiliers. Cela pour rappeler que l’immobilier
reste un investissement à risque de perte en capital. Si le prix de parts de certaines SCPI a baissé, cela faisait pas moins de 25 années que cela n’était pas arrivé de façon aussi importante. De fait, opter pour une stratégie DCA sur des SCPI n’a donc que peu d’intérêts. L’investisseur visant une hausse continuelle de son portefeuille Généralement, il s’agit plus d’investir régulièrement que de souhaiter le cours moyen d’achat de ses parts.
Il est clair qu’investir tous les mois en SCPI ne procure ni inconvénient, ni avantage. Comme déjà indiqué, la très faible volatilité des prix des parts ne nécessite aucunement une telle fréquence. C’est pourquoi nombre d’acteurs du marché proposent désormais des investissement trimestriels ou semestriels en parts de SCPI. Du côté de l’épargnant, cela permet également de se constituer un capital plus important, et de conserver une sécurité supplémentaire, permettant potentiellement de jouer sur les variations de délais de jouissance des parts. En attendant le compte-tenu trimestriel de gestion, l’investisseur peut suspendre ses versements si la situation évolue négativement.
Certes, toutes les SCPI ne permettent pas d’investir pour seulement 50 € par mois à à l’instar des SCPI CORUM. Toutefois, il faut être associé pour investir à partir de ce montant. Il faut donc acheter au moins une part entière de SCPI avant de pouvoir investir de nouveau à partir de 50 € par mois. Ce même principe est valable pour toutes les SCPI. C’est pourquoi, certains intermédiaires affichent des plans d’investissements à partir de 200 € par mois, dès lors que le prix de part de la SCPI n’excède pas les 200€.
Sur ce point, les articles sont nombreux. Avantages et inconvénients sont régulièrement cités. Le choix dépend essentiellement de la stratégie patrimoniale de l’investisseur. L’assurance-vie offre cependant des avantages indéniables, aussi bien au niveau fiscal que successoral. Cela est d’autant plus vrai, que l’investissement régulier, par essence, ne nécessite pas de souscription de crédit et permet donc d’investir en assurance-vie. L’investissement régulier serait donc plus adapté via l’assurance-vie qu’en direct. L’investissement en direct sera préféré pour des investissements financés via des crédits d’investissements. Le contrat CORUM LIFE tord également le cou aux préjugés souvent relayés : investir via un contrat d’assurance-vie permet d’investir exactement dans les mêmes conditions qu’en direct (100% des revenus reversés, aucuns frais de gestion d’enveloppe). Il est cependant vrai que ce cas est unique sur le marché. Nombre de contrats d’assurance-vie ne sont pas autant favorables. Frais de gestion d’enveloppe, et parfois même frais spécifiques sur les supports immobiliers sont à supporter. Les épargnants doivent donc bien vérifier le niveau des frais de leur contrat avant de se lancer dans une telle stratégie de long terme.
Au final, investir sur des SCPI tous les trimestres suffit largement, après parution des comptes-rendus trimestriels. L’investissement automatique est à privilégier pour les actifs dont on peut se délaisser rapidement, en cas de vents contraires. Or, les SCPI sont des investissements de longue durée, 10 ans minimum. La durée moyenne de détention des parts étant de 19 années. Réserver la stratégie de DCA aux investissements sur les marchés actions semble plus pertinente. Pour les aficionados du DCA tous azimuts, investir en DCA sur le marché obligataire reste la pire des choses à faire.
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