Bourse : les investisseurs découvrent qu’un virus peut muter... Bilan : -2.43% sur le CAC40

La Bourse de Paris a été bousculée (-2,43%) lundi, comme la plupart des places européennes, par les inquiétudes autour de la mutation du Covid-19 au Royaume-Uni qui a contraint de nombreuses nations à suspendre leurs liaisons aériennes avec ce pays.

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La mutation du virus n’est pas un souci en soit. Le virus de la grippe mute pratiquement année. Le souci est que les millions de vaccins produits le sont pour la souche historique. La pandémie pourrait donc durer bien au-delà de la période escomptée.
La Bourse de Paris tremble devant la mutation du Covid-19

L’indice CAC 40 a abandonné 134,50 points à 5.393,34points, sa plus forte chute sur une séance en près de deux mois. Les marchés ont également plongé à l’échelle européenne, de Londres à Francfort en passant par Milan, et reculaient nettement à la mi-séance à Wall Street.

Irlande, Portugal, Pays-Bas, Belgique, France, Italie, Allemagne, Russie, Inde... La liste des pays à avoir suspendu les arrivées du Royaume-Uni est longue, après l’annonce par Londres de la présence sur son territoire d’une nouvelle souche du Covid-19 potentiellement bien plus contagieuse que le virus classique.

De quoi raviver les craintes d’une nouvelle vague de contaminations à quelques jours des fêtes de fin d’année, au moment même où de nombreuses familles vont se rassembler.

"La crainte de vivre un nouveau confinement généralisé au niveau mondial" planait dans l’esprit des investisseurs, analyse Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

"Le sentiment de panique" est d’autant plus brutal qu’il est intervenu "au moment où l’on connaissait une série de bonnes nouvelles", ajoute l’expert, en cette fin d’année où plusieurs laboratoires ont annoncé des vaccinsefficaces en un temps record. Néanmoins, le régulateur européen des médicaments, qui a validé lundi la commercialisation du vaccin de l’alliance Pfizer/BioNTech, a déclaré qu’il n’existait "aucune preuve" permettant de dire que ce vaccin ne protégerait pas contre la nouvelle souche du Covid-19.

Ce nouveau coup de théâtre d’une année 2020 décidément rocambolesque a totalement supplanté l’un des gros dossiers des précédents mois, la validation aux Etats-Unis d’un plan de soutien aux ménages et entreprises de quelque 900 milliards de dollars, enfin entérinée par les républicains et les démocrates après des mois de bataille.
L’aérien souffre

Après avoir eu les ailes coupées par la pandémie de Covid-19, le secteur aérien est entré dans une nouvelle zone de turbulences lundi. Air France-KLM a décroché de 4,16% à 4,50 euros, Airbus de 2,76% à 86,54 euros, et Aéroports de Paris de 1,76% à 100,30euros.
Les banques aussi

Très cycliques, les valeurs bancaires ont beaucoup souffert. Société Générale a fini lanterne rouge de l’indice CAC 40, BNP Paribas a lâché 4,25% à 41,72 euros et Crédit Agricole 3,38% à 9,95 euros.
Tech et santé plutôt épargnés

Les "valeurs Covid", comme la santé ou la technologie, ont mieux résisté. Sanofi n’a perdu que 2,29% à 77,20 euros tandis que l’entreprise technologique Worldline a pris 0,42% à 76,04 euros.

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