La Bourse de Paris à l’arrêt (-0,15%) à l’entrée de la période creuse des fêtes

La Bourse de Paris a terminé en légère baisse (-0,15%) une journée morose mercredi, les investisseurs semblant déjà se tourner vers 2020, faute de nouveau développement dans les principaux dossiers de l’année, la guerre commerciale et le Brexit.

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La Bourse de Paris à l’arrêt (-0,15%) à l’entrée de la période creuse des fêtes

L’indice CAC 40 a perdu 8,66 points à 5.959,60 points, dans unvolume d’échanges modéré de 3,7 milliards d’euros. La veille, il avait fini en recul de 0,39%.

La cote parisienne a ouvert à l’équilibre et ne s’en est jamais vraiment éloignée, tantôt dans le vert, tantôt dans le rouge.

Après les records de lundi, et un bref passage au-dessus de la barre des 6.000 points, une première depuis 2007, la Bourse de Paris est rentrée dans le rang à l’orée des fêtes de fin d’année.

"L’objectif symbolique des 6.000 points reste dans les têtes", estime Marco Bruzzo, directeur général délégué chez Mirabaud AM.

"On a un marché qui devrait rester stable dans des marges de fluctuation assez étroites. On entre dans une période où on aura des volumes et une volatilité plus faible", ajoute t-il

Les investisseurs ont eu peu de nouvelles à se mettre sous la dent, côté guerre commerciale comme côté Brexit, un sujet encore loin d’être réglé après les déclarations de Boris Johnson qui veut conclure un accord au plus vite avec Bruxelles.

"Si Boris Johnson a les mains libres, il y a encore quelques zones d’ombre qui ont freiné les ardeurs du début de semaine", explique M. Bruzzo à l’AFP.

En fin de journée, les marchés surveilleront néanmoins les nouvelles venues des Etats-Unis où la Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates, doit voter pour mettre en accusation le président Trump en vue d’une éventuelle destitution.

 Peugeot profite de la fusion -

Du côté des indicateurs, le moral des entrepreneurs allemands est ressorti meilleur que prévu selon le baromètre Ifo.

En France, la croissance devrait ralentir devrait ralentir à 0,2% au premier trimestre 2020 puis retrouver son rythme de croisière de 0,3% au deuxième, selon l’Insee.

Du côté de l’inflation en novembre zone euro, elle est ressortie à 1% sur un an comme attendu tandis qu’au Royaume-Uni elle est restée inchangée .

Sur le terrain des valeurs, Peugeot profitait sans surprise (+1,36% à 22,41 euros) de l’annonce d’un accord de fusion entre égaux avec l’italo-américain Fiat Chrysler "pour former le quatrième constructeur automobile mondial".

Capgemini était aussi bien orienté (+1,19% à 110,20 euros), grâce à une décision juridique rejetant la demande de suspension de son OPAsur Altran (-0,11% à 14,24 euros).

Ipsen était parmi les grands perdants de la journée (-4,07% à 76,65 euros), sanctionné par l’annonce du départ fin décembre de son directeur général David Meek.

Casino s’enfonçait aussi de 2,68% à 42,07 euros, lesté notamment par unabaissement de recommandation sur le titre à "sousperformer" contre "conserver" auparavant par Jefferies.

Enfin, Plastivaloire souffrait (-9,51% à 7,04 euros) d’un bénéfice net en baisse de 38% à 24,6 millions d’euros au cours de son exercice 2018-2019 clos le 30 septembre, affecténotamment par la "morosité du marché automobile".

pid/tq/eb

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