Assurances obsèques, à fuir : inutiles, chères, parfois même à fonds perdus
Chaque année à l’automne, saison favorable à la souscription d’assurances obsèques, les médias reviennent sur les dérives des assurances obsèques. Ce business de la mort, comme aiment à titrer les médias en quête d’audience. Une assurance pour le moins inutile, mais qui séduit toujours autant. Allez comprendre.
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Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.
Dans la série, ces assurances qui coûtent cher pour rien, après les assurances de moyens de paiement, l’assurance obsèques reste la plus décriée.
Assurances obsèques : le marché de la mort fait vendre
Ne pas laisser sa famille dans la peine et face aux difficultés financières lors de sa mort, c’est le souhait de nombre d’entre nous. Les assureurs ont senti le filon depuis bien longtemps. Les assurances obsèques permettent, en contrepartie de versement de primes d’assurances, de percevoir un capital permettant de financer les obsèques. Sauf que la majorité des contrats proposés ne présentent aucun avantage financier aux assurés... Et pour cause, un peu d’algèbre suffit. En additionnant le montant des primes versées, au fil des années, au regard du capital versé lors du décès, un enfant de CE2 verrait le pot aux roses.
Exemple cité sur France 3 : En 24 ans de mensualité, Madame G. a payé 33.124 euros. Sauf qu’à sa mort, sa famille n’a touché que la somme prévue initialement, soit 4 600 euros. Le fils de Madame G s’estime floué au vu de l’écart entre ce qu’a payé sa mère en mensualité et la faible somme récoltée à sa mort. "Je ressens un sentiment de colère devant les arguments utilisés par les commerciaux pour décrocher des contrats. On s’adresse à des personnes en situation de crainte par rapport à l’avenir. Moi je trouve ça absolument indigne", déclare-t-il. D’autres personnes préfèrent garder une somme qu’ils donnent directement à leurs enfants plutôt qu’aux assurances.
Le pire du pire... Cotisation à fonds perdus
Verser des primes d’assurances sont des versements à fonds perdus. Si le décès n’est pas survenu avant la fin du contrat (souscrit pour dix, quinze ou vingt ans), tout l’argent versé est perdu ! On peut bien sûr opter pour une garantie « vie entière », mais avec des cotisations largement plus élevées.
Évitez donc toutes ces assurances, vraiment toutes les assurances...
Épargner sur un contrat d’assurance-vie afin de couvrir les frais de ses obsèques n’est pas un bon plan non plus. Non, cette fois-ci ce n’est pas au niveau financier que cela va coincer, mais au niveau pratique. Le bénéficiaire du contrat ne percevra les fonds ainsi capitalisés que bien tard que vos obsèques, du fait des délais de traitement du dénouement du contrat pour cause de décès (plusieurs semaines de délais).
Effectuez plutôt une donation d’argent
C’est bien le sujet actuel avec la promesse de revue de la fiscalité sur les donations dans les années à venir. Les Français ne donnent pas assez de leur vivant, et pourtant les conditions fiscales sont favorables. L’on peut donner à un enfant jusqu’à 100.000€ d’argent tous les 15 ans. Pour ce cas précis, vous pouvez ajouter à votre don une clause de charge, incluant l’obligation pour le donataire (celui qui reçoit les fonds) de prendre en charge le financement de vos obsèques, et le tour est joué ! Tout le monde est informé dans la famille, ainsi cette épée de Damoclès à propos de votre mort peut s’envoler.
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