Parts sociales : la BRED procède à une augmentation de capital
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Après deux années fastes, les prix du bois sur pied en forêt privée sont en baisse de 10% en France, où le ralentissement dans le secteur de la construction a pesé sur les ventes de chêne et de douglas. Après les importantes hausses post-Covid de 2021 (+34%) et de 2022 (+17%), l’indice général des cours en 2023 "est en recul de 10%, toutes essences confondues", mais "reste supérieur de 5% à l’indice de 2021, s’inscrivant toujours dans la tendance haussière des dix dernières années", souligne l’interprofession France Bois Forêt dans son bilan publié en juillet. Ce reflux des cours est essentiellement dû à la chute des prix de vente du douglas et du sapin pectiné, -17% pour les deux résineux, et du chêne (-13%). La filière bois est fortement déficitaire (-9,5 milliards d’euros en 2022, selon les données du gouvernement), la France exportant essentiellement du bois brut et important papier/carton, meubles et bois de sciage.
Le prix du bois sur pied en forêt privée a baissé de 10% en 2023 par rapport à 2022, s’établissant à 84 €/m3 toutes essences confondues. Cette baisse fait suite à deux années de fortes hausses : +17% en 2022 et +34% en 2021. Le prix du bois reste néanmoins supérieur à son niveau de 2020 (+10%).
Les prix varient selon les essences, avec les résineux plus demandés que les feuillus. Le hêtre et l’épicéa commun ont connu les plus fortes hausses en 2022, tandis que le douglas a stagné. En 2023, la tendance s’est inversée pour le hêtre et l’épicéa commun, dont les prix ont baissé, tandis que le douglas a légèrement augmenté. Les prix d’autres conifères comme l’épicéa commun ont reflué mais moins fortement (-5%), du fait de la raréfaction de la ressource liée à l’épidémie de scolytes (insectes xylophages) qui a ravagé les massifs du Grand Est. Le pin sylvestre, très sensible au changement climatique, est le seul résineux dont les prix progressent (+4%). Du côté des essences feuillues, le prix du peuplier, prisé dans le secteur alimentaire pour produire des emballages légers, se stabilise (inchangé à 58 euros/m3). Celui du hêtre, qui dépérit fortement en France, atteint son plus haut niveau en 20 ans, à 55 euros/m3.
La demande de bois d’œuvre est soutenue par la construction et l’emballage. L’offre est limitée par la tempête Klaus de 2009 qui a décimé une partie des forêts françaises. Les prix sont également influencés par les prix des produits dérivés du bois, tels que la pâte à papier et les panneaux de bois.
En 2022 en France, 39,9 millions de m3 de bois ont été commercialisés, dont deux tiers en provenance des forêts privées, selon le dernier bilan officiel du gouvernement. L’an dernier, inflation, renchérissement du crédit et chute de près de 25% des autorisations de construction ont pesé sur des essences comme le chêne, valorisé en parquet, meubles et ébénisterie, dont le prix moyen s’est tassé à 235 euros le m3, après le record de 2022 (271 euros), ou un résineux comme le douglas, transformé en charpente ou contre-plaqué, dont le prix est passé de 87 à 72 euros/m3.
En forêt publique, l’Office national des forêts (ONF) a salué une année 2023 meilleure qu’attendu, avec un prix moyen à 80 euros/m3, en repli de 3%. Dans les forêts domaniales, appartenant à l’Etat, le volume prélevé est en baisse avec 4,3 millions de m3 en 2023 (-10% en un an), notamment du fait des effets du changement climatique, selon l’ONF.
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