Taux d’intérêt : la BCE confirme sa stratégie de taux négatifs et d’encouragement du crédit

Toujours plus de crédits. C’est donc le choix de la BCE pour tenter d’atteindre son objectif de 2% d’inflation. En abaissant encore plus son taux sur les dépôts, la BCE impose aux banques une distribution de crédits encore plus forte. Alors que de nombreux observateurs s’alarment du niveau actuel d’endettement de tous les acteurs de l’économie, la BCE s’enfonce donc encore un peu plus le clou. Personne ne sachant véritablement comment sortir d’une telle situation.

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Toujours plus d’injection d’argent dans l’économie

La Banque centrale européenne a également décidé de réactiver ses rachats de dette publique et privée. La Banque centrale européenne (BCE) a décidé jeudi d’abaisser son taux de dépôt frappant les liquidités excédentaires des banques, un coup de pouce à l’économie très attendu par les marchés, et le premier mouvement sur ses taux depuis mars 2016.

Taux directeurs de la BCE

Déjà négatif, le taux sur les dépôts a été abaissé de -0,40% à -0,50%, la BCE voulant par ce biais encourager les banques à prêter leurs excès de trésorerie aux ménages et aux entreprises au lieu de le laisser au guichet de la banque centrale.

Le taux « de refinancement » des banques à l’échéance d’une semaine a en parallèle été maintenu à 0%, son niveau le plus bas où il campe depuis trois ans, et le taux de prêt marginal à 0,25%.

La BCE s’est réservé la possibilité de baisser de nouveau ses taux, tout en abandonnant tout horizon précis pour les relever, signe supplémentaire de sa détermination à soutenir dans la durée une économie au ralenti.

Une inflation à 2% sinon rien

Si l’institution monétaire promettait encore en juillet de ne pas durcir le coût du crédit avant mi-2020, elle exclut désormais de le faire tant que les perspectives d’inflation n’auront pas "solidement convergé" vers son objectif proche de 2%, une formulation inédite.

Injection de 20 milliards d’euros par mois

Par ailleurs, l’institution a décidé de réactiver ses rachats de dette publique et privée, à raison de 20 milliards d’euros par mois à compter du 1er novembre, une arme anti-crise aussi puissante que controversée.

L’institution a donc surmonté ses divisions internes en décidant de relancer ce programme historique baptisé "QE" pour "Quantitative Easing", et qui a déjà permis de déverser 2.600 milliards d’euros entre mars 2015 et fin 2018 pour soutenir une conjoncture et une inflation atones.

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