Assurance-vie : les épargnants de l’Afer craignent les impacts de la vente d’Aviva France

La vente d’Aviva France avance rapidement. Annoncée aux salariés, le recentrage d’Aviva sur ses activités historiques fait craindre aux épargnants un changement d’assureur, le plus souvent, contraire à leur optimisation patrimoniale mise en place.

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Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.

Les explications de la dégradation du backoffice des contrats Afer

Depuis plusieurs mois maintenant, les épargnants de l’AFER ne cessent de se plaindre de conditions de gestion dégradées de leur épargne. Le back-office n’est plus à la hauteur, et ils comprennent maintenant bien pourquoi. Aviva n’avait aucunement l’ambition d’améliorer la situation, et les quelques 760.000 épargnants adhérents de l’association éponyme devaient faire avec.
La mise en vente d’Aviva France est en marche

« Depuis le 6 août, un certain nombre de marques d’intérêt pour Aviva France ont déjà été exprimées mais Aviva France ne souhaite pas les commenter », a déclaré Aviva France lundi soir après cette réunion. Patrick Dixneuf, directeur d’Aviva France, a confirmé que le processus de cession était engagé, précisant qu’une vingtaine de repreneurs potentiels se serait manifestée, mais qu’à ce stade, ni le repreneur, ni la date de cette cession n’étaient arrêtés. Propos rapportés par l’intersyndicale Aviva, UFF et Epargne Actuelle. Les organisations syndicales croient savoir que le choix se situe « entre trois repreneurs et que la décision serait prise avant la fin septembre ».
Un changement d’assureur bien malvenu pour les épargnants

Nombre d’épargnants suivent cette règle de bon sens : ne pas détenir plus de 70.000€ de capital auprès d’un même assureur. Le but étant de rester en-dessous du plafond du fonds de garantie. Bien que théorique, cette limite est suivie par de nombreux épargnants. Avec la probable reprise du contrat Afer par un assureur français concurrent, ce plafond de 70.000€ pourrait être dépassé pour une partie des épargnants, équipé de plusieurs contrats auprès d’assureurs distincts.

Au-delà de ce point "technique", l’inquiétude porte également sur l’offre financière. Si l’association Afer clame haut et fort vouloir garder son indépendance et sa spécificité, une nouvelle relation avec un autre assureur sera source de compromis nécessaires pour sortir de cette situation si peu commune. De nouvelles craintes pour les épargnants...

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