Bourse : alors une seconde vague COVID ou pas ? Faudrait quand même savoir !
Les marchés européens ont unanimement terminé en baisse jeudi dans une séance d’attente, où les incertitudes liées à la situation sanitaire ont cette fois pris le pas sur les effets des politiques de soutien.
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Les incertitudes sanitaires pèsent sur les marchés européens
La bourse de Francfort, plombée par l’effondrement du prestataire de paiements Wirecard cède -0,81%, alors que Paris recule de 0,75% et Londres 0,47%. Milan perd 0,51% et Madrid 1,18%. Les marchés américains sont également en petite forme. A 16H20 GMT, le Dow Jones Industrial Average reculait de 0,40%, celui de l’indice élargi S&P 500 refluait de 0,29% et le Nasdaq,à forte coloration technologique, était juste au-dessus de l’équilibre (-0,02%). "Chaque fois qu’on est dans le rouge, cela signifie que la crise sanitaire prend le dessus" dans les perspectives du marché, explique auprès de l’AFP Lara Nguyen, experte en investissements financiers ausein de Milleis Banque. "Les préoccupations sanitaires ont ébranlé la confiance des marchés" estime également David Madden, un analyste de CMC Markets. Ils n’ont pas été rassurés par l’assurance de l’épidémiologiste en chef du Centre de contrôle et de prévention desmaladies (CDC) Wu Zunyou sur le fait que l’épidémie à Pékin était "sous contrôle".
Le ministère chinois de la Santé a fait état de 21 malades supplémentaires au cours des 24 dernières heures dans la ville de 21 millions d’habitants, portant à 158 le nombre de cas recensés depuis la semaine dernière. La municipalité a appelé ses habitants à éviter les voyages "non essentiels", et a considérablement réduit les liaisons aériennes. Les inquiétudes sur l’évolution de la pandémie restent vives dans plusieurs endroits de la planète, dont l’Asiedu Sud-Est, l’Inde et même les États-Unis, où 20.000 nouveaux cas continuent d’être dépistés chaque jour.
Ces nouvelles ont laissé au second plan les injections de nouvelles liquidités par les banques centrales qui avaient dominé les deux séances précédentes, et guidé la remontée des cours début juin. Encore jeudi, la Banque d’Angleterre a décidé d’augmenter son programme de rachat d’actifs de 100 milliards de livres, ce qui le porte à 745 milliards, tout en maintenant son taux directeur à 0,1%, un plancher historique.
En outre, "les volumes restent assez importants. Cela veut dire que les investisseurs ont envie d’être présents, mais naviguent à vue", continue Mme Nguyen pour qui "trouver un vaccin contre la maladie permettrait de changer la tendance" durablement.
Les publications du jour aux États-Unis n’ont pas permis de se faire une idée plus précise sur la rapidité de la reprise.
Les nouvelles demandes hebdomadaires d’allocations chômage ont atteint 1,5 million la semaine dernière, un nombre plus élevé que les prévisions des analystes (1,35 million).
En revanche, l’activité manufacturière de la région de Philadelphie (nord-est des États-Unis) est repassée dans le vert en juin grâce à la réouverture de l’économie, selon l’indice de l’antenne locale de la FED.
Sur le marché de la dette, les taux despays européens ont un peu diminué, à l’exception de la Grèce, qui a un peu monté.
Du côté des valeurs, en Allemagne, la Fintec Wirecard s’est effondrée après un nouveau report jeudi de la publication de ses comptes sur fond de fraude supposée de près de 2 milliards d’euros. Le titre de la firme bavaroise a plongé jusqu’à 71% en séance, et 61,82% à la clôture, à 39,90 euros.
A Londres, le numéro un britannique des supermarchés Tesco a baissé de 0,26% à 226,40 pence, après l’annonce de la vente de ses activités en Pologne, dont plus de 300 magasins, pour 165 millions de livres.
Taylor Wimpey (-5,80% à 143,00 pence) a fait les frais d’une émission d’actions de 500 millions de livres afin de renforcer ses finances et d’acheter des terrains devenus bon marché en raison de la crise économique.
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