Bourse : clôture en hausse du CAC40, mais les craintes redoublent, ça sent la baisse à venir...

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,68% lundi, portée par l’espoir de la normalisation de la vie économique dans le cours de l’année et malgré un net ralentissement après l’ouverture des marchés américains.

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Après une ouverture en fanfare, l’ouverture des marchés américains, ont jeté un froid sur les marchés financiers. La prise en compte des conditions sanitaires semble être de retour.

Le CAC40 part bille en tête avant de caler en côte...

L’indice CAC 40 a progressé de 37,55 points à 5.588,96 points. Jeudi, il avait perdu 0,86%,clôturant l’année 2020 sur un recul de 7,14%. La cote parisienne a démarré la séanc eau quart de tour, évoluant autour des 5.650 points, avant de se retourner après l’ouverture des marchés américains en milieu d’après-midi.
"L’incertitude majeure, ce sont les électionssénatoriales en Géorgie", explique Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud. Cet État vote mardi pour désigner les deux derniers membres du Sénat américain. Les démocrates, en remportant les deux sièges, auraient le même nombre de sénateurs que les républicains et la future vice-présidente Kamala Harris aurait le pouvoir de faire pencher les votes côté démocrate.
Sur le papier, les républicains partent favoris dans cet État conservateur mais les sondages montrent les candidats au coude-à-coude.
"Un Sénat démocrate permettrait à Joe Biden de mettre en place une politique plus agressive notamment sur la fiscalité des entreprises", poursuit M. Rozier. Les marchés avaient bien accueilli la défaite de Donald Trump lors de l’élection présidentielle de novembre, mais avaient été également soulagés del’absence de "vague bleue" annoncée par certains sondages. Ils comptaient sur un Sénat républicain pour restreindre de fait certaines parties du programme démocrate.

Chute des marchés dans l’après-midi

Avant l’ouverture de Wall Street, l’indice parisien, comme les autres places financières d’Europe, avait accumulé assez de marge pour terminer dans le vert. "Les premières séances de l’année sont traditionnellement favorables" après les ajustements dans les investissements en fin d’année, a rappelé M. Rozier.
Après deux semaines un peu ralenties, les investisseurs se sont appuyés sur les bonnes nouvelles de la fin d’année 2020, comme la signature du plan de relance économique aux États-Unis, la conclusion d’un accord autour du Brexit ou encore la poursuite des campagnes de vaccination.
Toutefois, l’horizon à court terme est obscurci pour certaines valeurs fortementdépendantes de l’activité économique, en raison des risques de nouveaux confinements imminents dans plusieurs pays.
La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a déjà annoncé un confinement "similaire à celui du mois de mars" et "pour tout janvier", tandis que le premier ministre britannique Boris Johnson doit s’exprimer dans la soirée.
Les indicateurs d’activité PMI pour le mois de décembre se sont révélés sans grande surprise pour les investisseurs, qui restent confiants sur la vigueur de la reprise au cours de l’année.

La perspective des reconfinements effraie

Les valeurs les plus sensiblesà l’activité économique ont été pénalisées par les perspectives de reconfinements. Le géant des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield a perdu 5,23% à 61,20 euros.
Le secteur aérien a aussi particulièrement souffert : Aéroport de Paris a dégringolé de 6,17%à 99,55 euros, Air-France - KLM de 4,88% à 4,87 euros.
Ce sentiment a en revanche soutenu les valeurs technologiques, comme STMicroelectronic qui a pris 4,82% à 31,74 euros.
Des vivats pour les mariés PSA-FCA
Le titre Peugoet a progressé de 1,70% à 22,75 euros après l’approbation par ses actionnaires de la fusion avec Fiat-Chrysler pour former Stellantis, le 4e groupe automobile mondial. La fusion sera effective le 16 janvier.
Lagardère à la traîne après son PGE
Le groupe Lagardère a chuté de 4,98% à 19,46 euros après s’être vu octroyer un prêt garanti par l’État de 465 millions d’euros dimanche.

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