Bourse : la deuxième vague n’est rien, car les USA vont dépenser sans compter, sans limite

Toujours sous le coup de la crainte d’une deuxième vague de contaminations et de dégâts durables sur l’économie, les marchés européens ont de nouveau fini en net recul jeudi. Vendredi sera un nouveau jour, car Wall Street n’a que faire de cette deuxième vague, l’argent va couler à flot, sans limite.

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La crainte d’une deuxième vague de contaminations a emporté à nouveau les marchés européens jeudi

Paris a perdu 1,65%, Francfort 1,95% et Londres 2,75%. Madrid a aussi reculé de 1,29% et Milan de 1,84%.
Vendredi, le jour d’après... Wall Street affiche la couleur, ce sera du vert !

A 09H20 , l’indice CAC 40 prenait 47,49 points à 4.320,62 points. La veille, l’indice parisien avait reculé (-1,65%) pour la quatrième journée d’affilée, portant la baisse cumulée depuis lundi à 6,2%. Les indices européens sont "en hausse ce matin dans le sillage de la clôture des marchés américains" et après des chiffres de "production industrielle au-dessus des attentes en Chine", a noté John Plassard, spécialiste de l’investissement chez Mirabaud. "Les principaux indices américains ont en effet fini en hausse hier soir après avoir ouvert en nette baisse. Il y avait pourtant de quoi s’inquiéter", au vu du nouveau bond des demandes d’allocation chômage la semaine passée aux États-Unis publié hier, a-t-il complété en notant que depuis mi-mars "près de 36,5 millions de personnes ont pointé au chômage" outre-Atlantique.

La production industrielle en Chine a de son côté connu un rebond en avril, pour la première fois depuis le début de l’année, signe d’un retour progressif à la normale dans le premier pays touché par l’épidémie. Par contre les ventes de détail ont poursuivi leur repli. En France, les créations d’entreprises pour avril ont chuté d’un tiers et l’inflation a continué à ralentir. Le produit intérieur brut allemand du premier trimestre devrait pour sa part un avant-goût du choc infligé par la pandémie. La situation reste par ailleurs tendue sur le front sanitaire avec désormais plus de 300.000 morts, et sur le plan diplomatique, la tension entre Washington et Pékin sur le coronavirus restant d’autant plus vive que Donald Trump a encore durci le ton jeudi en menaçant de rompre toute relation avec le géant asiatique.

Côté indicateurs, outre-Atlantique, les ventes au détail et la production industrielle du mois d’avril sont à également à l’agenda.
En matière de valeurs, Sanofi évoluait dans le vert (+0,64% à 88,74 euros), contrairement à la veille. Le groupe a été au centre d’une intense polémique après avoir annoncé qu’il servirait en priorité les États-Unis. Alors que le président a appelé de nouveau à ce que ce vaccin soit "extrait des lois du marché", l’Elysée a fait savoir dans la soirée qu’Emmanuel Macron recevrait le directeur général, Paul Hudson, mardi pour en discuter. Bouygues, très chahuté la veille après une perte nette au premier trimestre, s’installait en tête de l’indice CAC 40 avec un bond de 3,80% à 25,69 euros. Juste derrière, Accor, très pénalisé depuis le début de la crise, gagnait 3,14% à 21,37 euros. Airbus montait également de 1,10% à 50,43 euros. Le groupe prépare un plan de restructuration qui comprendra des suppressions d’emplois, dont le nombre n’est pas déterminé à ce stade, pour faire face à la baisse de production engendrée par la crise du transport aérien, selon des sources concordantes. Ubisoft souffrait par contre (-3,82% à 66,54 euros) d’une publication annuelle décalée marquée par une perte nette de 126 millions d’euros, et surtout de l’abaissement de ses prévisions à cause des incertitudes liées à la crise, là où les analystes attendaient moins de prudence. Eutelsat grimpait pour sa part de 4,24% à 9,38 euros,alors que l’opérateur européen de satellites prévoit un impact "limité" de la crise sur son chiffre d’affaires, et maintient ses objectifs révisés en avril.

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