Bulle financière sur les places boursières : l’injection de l’équivalent de 3% du PIB chinois en liquidités fait grimper les indices

La Bourse de Paris a débuté en hausse jeudi (+0,73%), poursuivant sa remontée, aidée par les réductions de taxes douanières annoncées par Pékin et par le reflux des craintes liées au coronavirus.

Publié le

Annonce

🎁 Meilleure offre épargne sans risque du moment

Placez votre argent sans risque ! Sans changer de banque, sans avoir à ouvrir un compte courant Monabanq, le compte rémunéré Rentabilis Monabanq (Crédit Mutuel Alliance Fédérale) est sans contrainte. Totalement gratuit. Le taux proposé est de 5 % brut durant 3 mois, jusqu’à 150.000 € de dépôt. Taux standard de 2 % brut. Totale liberté pour votre capital. Calcul des intérêts au jour le jour. Offre à saisir jusqu’au 30 avril 2024 inclus.

La Bourse de Paris poursuit sa remontée (+0,73%), aidée par les annonces douanières chinoises

A 09H31 , l’indice CAC 40 prenait 43,61 points à 6.029,01 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,85%. "Les marchés ont décidé" que le virus "n’était plus une menace. En Europe, les indices devraient se rapprocher de leurs sommets ce jour, imitant Wall Street, qui conserve néanmoins de l’avance", a noté Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC. "Le geste de la Chine sur les barrières douanières instaurées en représailles après le déclenchement de la guerre commerciale américaine est apprécié ce matin", a-t-il ajouté.

La Chine a annoncé jeudi qu’elle allait réduire de moitié ses droits de douane punitifs sur des produits américains représentant 75 milliards de dollars (68 milliards d’euros) d’importations annuelles.

Cette mesure, qui entrera en vigueur le 14 février, portera sur des surtaxes douanières appliquées depuis le 1er septembre dernier, a précisé la Commission des droits de douane du gouvernement chinois. Bien que moins inquiets, les investisseurs continueront à suivre les informations concernant l’épidémie provoquée par le nouveau coronavirus en Chine continentale dont le bilan a atteint 563 morts avec des mesures de restrictions étendues à travers le pays et àl’étranger. Après la mise en quarantaine de facto de Wuhan et de la province du Hubei (centre), épicentre du virus, un nombre grandissant de villes de l’est de la Chine imposent des restrictions de déplacement à des dizaines de millions d’habitants supplémentaires. Du côté des indicateurs, en Allemagne, les commandes industrielles de décembre ont baissé de 2,1% sur un mois en décembre avec une chute de 13,9% des commandes en provenance de la zone euro. Les investisseurs suivront également une audition de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, devant le Parlement européen.

Sur le terrain des valeurs, les investisseurs analysaient les nombreuses publications de résultats.

ArcelorMittal montait de 9,80% à 15,73 euros, les investisseurs retenant surtout un ebitda (excédent brut d’exploitation) supérieur aux attentes au 4e trimestre et des perspectives plus optmistes en 2020 malgré une perte nette de 2,5 milliardsde dollars en 2019, lié notamment à des prix de l’acier en baisse.
Dassault Systèmes perdait 2,54% à 155,70 euros, le marché peinant à s’enthousiasmer après un 4e trimestre 2019 conforme aux attentes et face à la perspective de vents contraires en matière de changes pour 2020, même si le bénéfice net est en hausse de 8% sur 2019. Publicis prenait 3,76% à 41,65 euros, soutenu par une marge toujours solide et un chiffre d’affaires en augmentation de 10,6%, malgré un résultat net en chute de 8,5%. Total grimpait de 2,60% à 46,62 euros, porté par unehausse de sa production et la croissance de son dividende en 2019, en dépit d’un bénéfice net en baisse de 2%. Sanofi gagnait pour sa part 1,79% à 91,54 euros, dynamisé par un 4e trimestre solide et des perspectives rassurantes même si le géant pharmaceutique a annoncé un bénéfice net en recul de presque 35% en 2019. Société Générale gagnait 1,22% à 30,66 euros. Le groupe bancaire espère récolter en 2020 les fruits de lourds efforts de restructuration consentis en 2019, qui ont permis de renforcer son capital mais ont aussi eu pour effet de dégrader ses bénéfices. Engie s’élevait de 0,19% à 15,57 euros. Un conseil d’administration du géant de l’énergie se réunit jeudi pour décider du sort de son emblématique directrice générale Isabelle Kocher. Maurel et Prom bénéficiait (+2,27% à 2,70 euros) d’un chiffre d’affaires annuel en progression de 14% en 2019, dans le sillage d’une hausse de la production qui devrait perdurer en 2020 et 2021.

Une question, un commentaire?

💬 Réagir à cet article Bulle financière sur les (...) Publiez votre commentaire ou posez votre question...

Bulle financière sur les places boursières :... : à lire également