L’impact du coronavirus probablement plus important qu’anticipé, les places financières prudentes
La Bourse de Paris a terminé légèrement dans le rouge (-0,39%) vendredi, affichant une certaine prudence face à l’épidémie liée au nouveau coronavirus, qui n’a toutefois pas empêché le marché parisien de renouer ponctuellement avec ses plus hauts annuels cette semaine.
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La Bourse de Paris sur la défensive (-0,39%) face au coronavirus
L’indice CAC 40 s’est replié de 23,7points à 6.069,35 points, dans un volume d’échanges contenu de 3,5 milliards d’euros. La veille, il avait fini en léger recul de 0,19%. Au cours de la semaine écoulée, il a gagné 0,66%. Depuis le 1er janvier, il a progressé de 1,53%. La cote parisienne a débuté à l’équilibre avant de légèrement basculer dans le rouge. "Hier, nous avons eu des nouvelles pas forcément positives autour du coronavirus, qui est quand même le catalyseur principal aujourd’hui, avec un nombre de contaminés ayant augmenté" en raison d’un changement de méthodologie, a souligné auprès de l’AFP Andrea Tuéni, un analyste de Saxo Banque.
15.000 personnes contaminées, plus de 8.000 dans un état grave
La Chine a annoncé jeudi plus de 15.000 contaminations supplémentaires par le coronavirus. Un bond record dû à une nouvelle définition plus large des cas d’infection, dépeignant une épidémie plus grave que rapporté jusqu’à présent. Vendredi, le dernier bilan faisait état de 1.400 morts en Chine, où les autorités ont révélé que six membres du personnel soignant étaient décédés. Près de 64.000 cas de contamination ont désormais été enregistrés dans le pays, dont au moins 1.716 parmi les médecins et infirmiers travaillant au contact des malades. Il y a certes "une approche peut-être un peu plus prudente" sur les marchés en raison de l’épidémie de Covid-19 "mais malgré tout, ceux-ci résistent bien à toutes les mauvaises nouvelles", a complété M. Tuéni. "Il y a beaucoup de sérénité et de distance dans les marchés qui n’ont jamais cédé à la panique" ni connu "de mouvements violents à la baisse" depuis le démarrage de cette crise, a-t-il relevé. Par ailleurs, "globalement, les résultats d’entreprises sont positifs" et "toutce qui est macroéconomie et microéconomie", quoique "relégué au second plan", sert "de support au marché", selon lui.
Du côté des indicateurs, en Allemagne, le PIB a stagné au quatrième trimestre 2019.
Outre-Atlantique, la production industrielle a de nouveau baissé enjanvier , plombée par l’arrêt de la production du Boeing 737 MAX, mais la confiance des consommateurs s’améliore encore en février, contredisant les attentes des analystes, selon l’estimation préliminaire de l’enquête de l’Université du Michigan.
Les ventes au détail américaines ont quant à elle progressé de 0,3% en janvier par rapport à décembre, largement tirées par le secteur de la construction.
Sur le terrain des valeurs, la cote parisienne a fait le grandécart entre des publications bien ou mal perçues.
Renault s’est finalement replié de 0,90% à 34,50 euros, pénalisé par l’annonce de sa première perte nette en dix ans, même si le titre s’est momentanément redressé en cours de séance, rasséréné par des propos de la directricegénérale par intérim, Clotilde Delbos. EDF a bondi à l’inverse de 9,68% à 12,87 euros, porté par un bénéfice net multiplié par plus de quatre en 2019, gonflé comptablement par des résultats financiers liés à la bonne performance des marchés financiers. TF1 est montéde 5,97% à 7,37 euros, propulsé par un bénéfice net pour 2019, en hausse de 21,5% sur un an, malgré une année terne pour son activité publicitaire issue des antennes TV. Tarkett a bénéficié (+11,20% à 14,30 euros) d’une publication conforme aux attentes et d’une amélioration attendue de sa profitabilité en 2020, malgré un bénéfice net réduit de 20% en 2019, pénalisé par une année difficile en Amérique du Nord. Eutelsat a chuté de 6,50% à 12,29 euros après une baisse de 6,4% de son bénéfice net sur les six premiers mois de son exercice décalé. Crédit Agricole a perdu 1,17% à 13,49 euros malgré un bénéfice net en hausse de 10% l’an dernier, gonflé par une reprise de provision de plus d’un milliard et une bonne performance générale sur le dernier trimestre. Technicolor a été mécaniquement lesté (-20,7% à 0,54euro) par une augmentation de capital de 300 millions d’euros, grâce à laquelle le groupe qui accumule les pertes depuis plusieurs années espère se donner un peu d’air.
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