La Bourse de Paris déchante au sujet du commerce (-2,01%)

La Bourse de Paris est brutalement retombée sous les 5.800 points lundi (-2,01%), lestée par un durcissement de la position américaine en matière commerciale, aussi bien à l’égard de la Chine qu’à l’égard de l’Argentine et du Brésil.

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La Bourse de Paris déchante au sujet du commerce (-2,01%)

L’indice CAC 40, qui évoluait encore autour de 5.900 points vendredi, a décroché de 118,43 points à 5.786,74 points, dans un volume d’échanges nourri de 4,4 milliards d’euros. Vendredi, il avait terminé en léger recul de 0,13%.

La cote parisienne a été soutenue dans la première partie de la journée par des indicateurs encourageants au sujet de l’activité industrielle en Chine, puis dans la zone euro, avant de plonger soudainement en territoire négatif.

"Sur les niveaux actuels, la moindre contrariété peut avoir des répercussions assez fortes sur le marché", d’autant que nous sortons d’une "semaine qui a été un peu tronquée avec des jours fériés aux États-Unis et des volumes de transaction qui ont été assez faibles", a commenté auprès de l’AFP Andrea Tuéni, un analyste de Saxo Banque.

"Il a donc suffi d’un Donald Trump un petit peu plus menaçant sur le dossier commercial, brandissant encore une fois la menace de mettre en place des droits de douane et sans donner aucune garantie sur un accord de phase un avec la Chine pour remettre le feu aux poudres", a-t-il souligné.

Le président américain "a dit qu’il y aurait une augmentation des droits de douane s’il n’y avait pas d’accord avec la Chine", a détaillé le spécialiste.

"C’est certainement un moyen de mettre la pression sur la Chine, qui a elle aussi durci un peu le ton après les décisions qui ont été prises sur Hong Kong", Donald Trump ayant signé la semaine dernière une loi soutenant les manifestations pro-démocratie dansl’ancienne colonie britannique.

 "morosité ambiante" -

Toujours sur le front commercial, Donald Trump aégalement annoncé que les États-Unis allaient imposer des droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium en provenance du Brésil et de l’Argentine pour riposter à la dévaluation "massive" des monnaies de ces pays, prenant par surprise l’un de ses principaux alliés, le présidentbrésilien Jair Bolsonaro.

Côté indicateurs, la bonne surprise du jour est venue de l’activité manufacturière en Chine, qui s’est inscrite en novembre à son plus haut niveau depuis trois ans, en dépit des tensions commerciales, selon l’indice des directeurs d’achat .

En France, l’activité du secteur manufacturier a légèrement progressé lors du même mois.

En revanche, aux États-Unis, elle a continué de se contracter plus vite que ne le pensaient les analystes, selon l’indice de l’association professionnelle ISM.

"Cela ne change pas l’image que nous avions déjà du secteur, mais vient ajouter un petit peu à la morosité ambiante", a estimé M. Tuéni.

En matière de valeurs, la quasi-totalité de la cote a terminé dans le rouge.

Plus forte baisse du SBF 120, Soitec s’est enfoncé de 4,11% à 92,05 euros après que le groupe a annoncé la mise en oeuvre d’une opération d’actionnariat salarié qui "se traduira par une augmentation de capital de la société d’un nombre maximum de 280.000 actions nouvelles".

Suez a cédé 2,94% à 13,04 euros, après que le groupe a annoncé sa réorganisation en de nouvelles entités régionales et une recomposition de son comité exécutif.

Saint-Gobain a résisté (-0,03% à 36,74 euros). Le groupe a ouvert une nouvelle ligne de fabrication de laine de verre à souffler sur son site de Chemillé (Maine-et-Loire).

LVMH a terminé en baisse (-2,64% à 396,55 euros) en dépit de la prise de contrôle par Moët Hennessy du Château d’Esclans, en Provence, qui produit un des vins rosés les plus chers au monde.

Renault s’est replié de 0,55% à 43,22 euros. Le nouveau directeur général de Nissan a loué les vertus de l’alliance avec Renault et Mitsubishi Motors.

jra/vac/LyS

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