La Bourse de Paris manque d’élan (-0,43%)

La Bourse de Paris manquait de catalyseur mercredi matin (-0,43%) pour poursuivre sa tendance haussière après l’accord sur un plan de relance européen, l’incertitude freinant la prise de risque.

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La Bourse de Paris manque d’élan (-0,43%)

A 09H33 , l’indice CAC 40 cédait 21,80 points à 5.082,48 points. La veille, il avait fini en petite hausse (+0,22%).

L’Union européenne a donné son feu vert mardi à un plan de relance historique d’un montant de 750 milliards d’euros, à l’issue de quatre jours d’un sommet marathon sous haute tension à Bruxelles.

L’euro est alors monté à son plus haut niveau depuis début 2019 face au dollar et les principaux marchés européens ont timidement clôturé dans le vert.

"Les investisseurs ont préféré voir le verre à moitié plein et considérer que le dispositif de relance coordonnée en Europe est parachevé", même si celui-ci "comporte de nombreuses lacunes et qu’il ait fallu faire de substantielles concessions pour le signer", observe Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

Le plan de relance doit être approuvé jeudi en séance plénière par le Parlement européen.

"La question est de savoir maintenant comment l’Union Européenne remboursera cette dette", soulignent les experts d’Aurel BGC.

Les investisseurs continuent de miser sur un redémarrage de l’économie mondiale mais si les cas de contaminations au Covid-10 continuent de se multiplier, la reprise en cours risque d’être mise à mal.

"L’incertitude sur l’économie reste un frein important à la prise de risque des investisseurs", soulignent les experts de Aurel BGC.

Le président Donald Trump a pour la première fois admis que la pandémie de coronavirus prenait des proportions "inquiétantes" dans une partie des Etats-Unis, où plus de 60.000 nouveaux cas de contamination au coronavirus ont été enregistrés en l’espace de 24 heures.

La flambée des infections est particulièrement importante dans le sud et l’ouest du pays ou encore en Floride où on compte moins de 20% de lits disponibles dans les services de soins intensifs.

Par ailleurs, les tensions géopolitiques demeurent en toile de fond. Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a appelé mardi le monde à "comprendre la menace que représente le Parti communiste chinois".

Si l’agenda macroéconomique est plutôt dégarni, les investisseurs auront encoredes résultats d’entreprises à analyser.

"Le prochain vrai rendez-vous est la semaine prochaine avec la réunion de la banque centrale américaine qui devrait, une nouvelle fois, engendrer de nombreux commentaires à propos de la politique de contrôle de la pente de la courbe des taux. En ce qui concerne le marché des changes", souligne M. Dembik.

Valeo fortement sanctionné -

Côté valeurs, Valeo était lourdement affecté (-5,90% à 22,80 euros) par l’annonce de la suppression de 12.000 postes dans le monde au premier semestre, dont près de 2.000 en France.

En revanche, Orpea était salué (+5,19% à 106,35 euros) pour sa résilience au premier semestre, malgré le ralentissement de son activité dû à la pandémie de Covid-19, très marqué en France, en Allemagne et en Autriche.

Voltalia avançait aussi de 3,95% à 16,86 euros, porté par des revenus en forte hausse au premier semestre, au cours duquel l’entreprise a par ailleurs engrangé un niveau record de contrats.

Covivio reculait de 0,70% à 64,25 euros, le groupe immobilier abaissant d’une centaine de millions d’euros ses objectifs annuels de bénéfices, après avoir subi au premier semestre les conséquences catastrophiques de la crise du virus dans l’hôtellerie.

Oeneo perdait 0,90% à 11 euros, après une baisse de 15,2% de ses ventes au premier trimestre de son exercice décalé 2020-21 entamé le 1er avril.

Somfy s’envolait de 16,09% à 100,20 euros, le groupe ayant noté "une inflexion" au milieu de ce trimestre après que les ventes ont chuté de 16,4% au deuxième trimestre, pénalisées par l’impact de la crise sanitaire.

pan/ak/spi

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