Le CAC40 navigue toujours à vue (-0,18%) et sa vision devient de plus en plus trouble...

La Bourse de Paris a continué d’évoluer sans visibilité mercredi (-0,18%), les bons résultats des créations d’emplois privés aux Etats-Unis n’étant pas parvenus à soutenir les cours jusqu’à la fin de la séance.

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La Bourse de Paris navigue toujours à vue (-0,18%)

L’indice CAC 40 a perdu 9,05 points à 4.926,94 points pour la première séance du second semestre. Mardi, il avait déjà cédé 0,19%. Après une ouverture à l’équilibre, la cote parisienne a baissé en fin de matinée, jusqu’à plus de 1% de recul. Elle a rebondi dans le vert, avant de s’essouffler. "L’information principale du jour, c’est la surprise des créations d’emplois aux Etats-Unis" analyse auprès de l’AFP Waldemar Brun-Theremin, gérant de Turgot Asset Management.

Certes, les créations d’emplois en juin ont été inférieures aux prévisions des analystes. Mais celles de mai ont été nettement révisées, passant de 2,7 millions d’emplois détruits à 3,06 millions d’emplois créés.

Le secteur des services tire vers le haut ces chiffres, notamment les restaurants et le tourisme. "C’est encourageant car une partie des emplois détruits", près de 20 millions au TOTAL au pic de la crise, "est recréée", ajoute M. Brun-Theremin. Depuis les sorties de confinement, "les surprises économiques à la lecture des statistiques traditionnelles et, surtout, des analyses instantanées, sont positives", note pour sa part Hubert Tassin, analyste chez Gaspal Gestion. Toutefois, cet élan reste fragile.

"Beaucoup des PME américaines restent en grande difficulté et le programme d’aide de la FED a pris fin le 30 juin. 70% des petites entreprises y ont eu recours", développe M. Brun-Theremin.

Du côté des grandes entreprises, les plans de licenciements se multiplient en conséquence de la crise, ce qui peut "peser sur la consommation", le moteur principale de la croissance en Europe et aux Etats-Unis, "à moyen terme".

La reprise est aussi sous la menace de l’expansion du Covid 19 dans le sud Etats-Unis. La barre du millier de morts en un jour sur l’ensemble du territoire américain a été franchie mardi, pour la première fois depuis le 10 juin.
Instabilités

D’autres facteurs d’instabilité continuent de peser sur le marché, notamment les tensions géopolitiques. A Hong Kong, la police a procédé mercredi àdes premières arrestations en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin, une loi fortement critiquée par les Etats-Unis et les pays d’Europe. En Europe, les négociations autour du Brexit se poursuivent mais la chancelière allemande Angela Merkel a appelé l’Union européenne à se préparer à un éventuel "no-deal" sur la future relation commerciale avec le Royaume-Uni.

L’Allemagne prend mercredi la présidence tournante de l’UE. "C’est une bonne chose avec le changement de mentalité dans le pays" vers une plus grande acceptation des dépensesbudgétaires, juge M. Brun-Theremin, tandis que les 27 discutent autour d’un plan de relance de 750 milliards d’euros. Deuxième indicateur positif du jour aux Etats-Unis, l’activité du secteur manufacturier s’est nettement redressée en juin et est de nouveau en expansion, à 52,6% selon l’indice ISM.

La séance de jeudi sera la dernière de la semaine aux Etats-Unis, en prévision de la fête de l’indépendance le 4 juillet.
Valeurs

Sur le plan des valeurs, le groupe de paiements électroniques Wordline a dépassé son plus haut historique, qui datait de février, en gagnant 0,88% à 77,76 euros.

Airbus a progressé de 1,05% à 64,19 euros, au lendemain de la présentation par le groupe d’un vaste plan de restructuration qui prévoit la suppression de 15.000 postes dans le monde, soit 11% de ses effectifs, d’ici à l’été 2021.

Le secteur automobile s’est enlisé bien que le marché français se soit redressé en juin. Renault a chuté de 4,78% à 21,50 euros et Peugeot a perdu 2,62% à 14,10 euros.

Suez, qui prévoit une baisse organique de son chiffre d’affaires de 6% au premier semestre, a reculé de 1,34% à 10,30 euros.

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