Le CAC40 rechute (-3,32%), la récession sera d’autant plus forte que la période de confinement sera longue
La Bourse de Paris est retournée dans le rouge lundi (-3,32%), après avoir rebondi vendredi dernier et malgré de nouvelles mesures de soutien annoncées par la Réserve fédérale américaine (Fed).
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La Bourse de Paris retourne dans le rouge (-3,32%)
L’indice CAC 40 a lâché 134,49 points à 3.914,31 points. Vendredi, il avait fini en hausse de 5,01%. La place parisienne est passée par "trois phases" au cours de la séance, a expliqué à l’AFP Alexandre Baradez, analyste chez IG France. Le marché a d’abord connu "une phase dans le rouge" en raison de la mauvaise tenue des marchés américains, "puis une phase de détente liée à la Fed et, en fin de séance, on est retombé quasiment sur les niveaux observés ce matin", a-t-il détaillé. La place parisienne a plongé de plus de 4% dès l’ouverture, avant de réduire ses pertes à la faveur d’un plan de soutien annoncé par la Fed.
L’institution monétaire américaine a rappelé qu’elle ferait tout pour aider les marchés à continuer à fonctionner et a lancé un nouveau programme de 300 milliards de dollars d’aides pour "soutenir le flux de crédit aux employeurs, aux consommateurs et aux entreprises".
Mais l’optimisme des investisseurs a été de courte durée.
"Le marché voit ce que font les Etats, il voit les mesures budgétaires tout comme les mesures monétaires de la part des banques centrales, mais pour l’instant il a toujours du mal à mettre un prix sur le risque final, c’est-à-dire combien l’épidémie de coronavirus va coûter à l’économie mondiale", a analysé M. Baradez. "Pour qu’il puisse préciser le prix du risque, il faut qu’il ait un peu plus de visibilité sur l’évolution du virus", a-t-il poursuivi. Les cas de contamination ont flambé dimanche en Europe, en particulier en Italie où la situation tourne à la "tragédie", et aux Etats-Unis où l’inquiétude monte avec des hôpitaux qui risquent d’être rapidement débordés. Les mesures de confinement, qui pourraient être durcies ce lundi en France, se sont en outre étendues à la Grèce, à l’Etat américain de New York et à la Nouvelle-Zélande, dont la Banque centrale a par ailleurs annoncé un plan d’achat d’obligations. Le gouvernement allemand a lui adopté lundi des mesures de plusieurs centaines de milliards d’euros, inédites depuis la Seconde Guerre mondiale, pour lutter contre larécession attendue en raison de l’impact économique du coronavirus.
L’Organisation mondiale de la santé a estimé lundi que la pandémie de coronavirus "s’accélèr" mais que sa trajectoire pouvait être modifiée. Elle a également appelé les pays à passer à l’"attaque" en testant tous les cas et en plaçant en quarantaine leurs proches contacts.
Airbus dégringole Du côté des valeurs, le marché a dû encaisser une série d’avertissements sur résultats d’entreprises françaises, comme TF1, Vinci, Airbus, Saint-Gobain, Kering ou encore Total. "Il y aura d’autres avertissements sur résultats qui vont arriver dans les jours ou semaines à venir. Le premier semestre va être un des pires semestres de l’histoire économique du 21ème siècle", a prévenu Alexandre Baradez. A la fermeture du marché, Airbus a plongé de 13,77% à 55,00 euros après avoir annulé le versement de dividendes à ses actionnaires au titre de l’année 2019 ainsi que ses prévisions de résultats pour 2020. Orpea a dévissé de 5,26% à 89,15 euros. Le coronavirus frappe déjà des Ehpad aux quatre coins du pays, faisant redouterle pire aux professionnels du secteur. La semaine dernière, le numéro deux français des maisons de retraite et des cliniques privées avait annoncé qu’une petite quarantaine de résidents étaient pour l’heure atteints de Covid-19, ainsi qu’une vingtaine d’employés. Saint-Gobain a lâché 4,20% à 17,94 euros. Le groupe industriel, géant des matériaux de construction, va revoir ses objectifs 2020 et réduire fortement ses investissements face à la crise du coronavirus. Kering a terminé sur une perte de 3,28% à 405,95 euros. Le géant du luxe a prévenu que son chiffre d’affaires allait chuter de plusieurs centaines de millions d’euros au premier trimestre en répercussion de la crise liée au nouveau coronavirus.
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