Les places boursières cèdent de nouveau à la panique, face à la déroute des économies (-5,94%)

La Bourse de Paris a replongé mercredi (-5,94%), lestée de nouveau par l’expansion continue du coronavirus aux conséquences dévastatrices pour l’économie mondiale.

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La Bourse de Paris replonge, lestée par l’expansion continue du coronavirus (-5,94%)

L’indice CAC 40 a perdu 236,94 points à 3.754,84 points. La veille, il avait rebondi de 2,84%. La cote parisienne a effacé dès l’ouverture son rebond de la veille et a creusé ses pertes au fil de la journée repassant sous les 3.800 points. "Le marché a tenté plusieurs fois de se stabiliser, mais en dépit des mesures, parfois considérables, annoncées tant par les banques centrales que par les gouvernements, il ne parvient pas à trouver un véritable moteur pour repartir", a observé auprès de l’AFP Alexandre Baradez, un analyste de IG.

"Les investisseurs entendent et voient tous ces gestes, qui construisent les bases d’un futur rebond, mais il faut qu’un cap soit franchi dans la pandémie pour qu’ilpuisse capitaliser dessus. Si un pic est atteint dans certains pays européens, la cote pourra commencer à se rassurer", a-t-il analysé.
La pandémie Covid-19 progresse

Le Covid-19 a déjà tué plus de 8.000 personnes à travers le monde, avec pour la première fois mercredi un nombre de décès total plus élevé enEurope qu’en Asie. Avec plus de 200.000 cas recensés, une partie de plus en plus grande du monde est à l’arrêt. Et pour de tenter de compenser les conséquences économique, un grand nombre de banques centrales ont abaissé récemment leurs taux directeurs et procèdent à des injections massives de liquidités. Dans le même temps, plusieurs grands pays ont annoncé de larges soutiens budgétaires, mais tant que le virus continuera à se répandre, les experts doutent de l’efficacité de telles mesures. Selon M. Baradez, "les confusions et les incertitudes sur la situation aux États-Unis sont également de gros poids". "L’impact économique est déjà visible sur les groupes pétroliers, aériens et touristiques, mais il n’y a pas encore de mesures drastiques, du coup le marché à du mal à évaluer et se positionner", a-t-il complété.

Si une récession ne fait plus de doute en Europe cette année, les acteurs du marché redoutent la même chose aux États-Unis en 2020 alors que la consommation, moteur de sa croissance, montre des signes de faiblesse.
Les actions dérouillent Sur le terrain des valeurs, le secteur de l’aéronautique a été frappé de plein fouet. Safran a subi la plus forte baisse du CAC 40 , suivi de Airbus (-22,17% à 49,07 euros). Thales a perdu 11,26% à 55,16 euros. Sanofi a reculé de 3% à 76,10 euros alors que le laboratoire s’est dit prêt à offrir aux autorités françaises des millions de doses de l’anti-paludique Plaquenil, pouvant traiter potentiellement 300.000 malades, après des essais jugés "prometteurs" auprès de patients atteints du Covid-19. DBV Technologies a en revanche rebondi de 27,80% à 5,24 euros, au lendemain d’un plongeon spectaculaire. Le groupe de maisons de retraites Orpea a largement profité (+9,70% à 79,75) d’un bénéfice net en hausse de 6% en 2019 et de l’annonce d’un "nombre de cas limité" de Covid-19 dans ses établissements.

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