Les places financières en manque de nouvelles injections de liquidités pour repartir à la hausse

La Bourse de Paris évoluait légèrement dans le rouge (-0,20%) lundi matin, après avoir nettement progressé la semaine précédente, dans une séance qui s’annonce calme faute d’indicateurs majeurs, les investisseurs suivant surtout les derniers développements autour du coronavirus.

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La Bourse de Paris démarre la semaine sur la défensive (-0,20%)

A 09H19 l’indice CAC 40 cédait 12,1 points à 6.017,59 points. Vendredi, il avait fini en léger repli de 0,14%. "Ce lundi sera calme sur les marchés en l’absence de statistiques de premier plan en Europe et de statistiques tout court aux Etats-Unis", a estimé dans une note Tangi Le Liboux, unstratégiste du courtier Aurel BGC. "Le net rebond la semaine passée du CAC 40 ne s’explique ni par les indicateurs macroéconomiques ni par les résultats d’entreprises", a relevé pour sa part Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque. "Ce sont les injections de liquidité massives par la banque centrale chinoise qui rassurent les opérateurs et réduisent la perception du risque lié au coronavirus", une thématique à laquelle "le marché s’est habitué", "comme ce fut le cas avec la guerre commerciale", a-t-il complété.

"Nous sommes face à des marchés qui restent fondamentalement, sur le long terme, stimulés par les banques centrales", selon lui.
Coronavirus

Les investisseurs devraient toutefois garder un oeil sur les derniers développements concernant la propagation du nouveau coronavirus au moment où la Chinedevrait connaître un semblant de reprise du travail. "Est-ce que les usines chinoises vont reprendre progressivement leur activité ou bien les autorités vont-elles encore demander, la plupart du temps, une prolongation de la mise à l’arrêt (...) ?", s’interroge M. Le Liboux. Deux semaines et demi après le congé du Nouvel an chinois, le pays reste largement paralysé par la psychose de la pneumonie virale, qui a fait 908 morts en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao), où le nombre des personnes infectées dépasse les 40.000, selon le dernier bilan établi lundi par les autorités.

Du côté des indicateurs, l’inflation en Chine s’est emballée en janvier, chauffée par la forte envolée des prix alimentaires, alors que les mesures drastiques prises pour endiguer l’épidémie du coronavirus désorganisent les transports de biens agricoles à travers le pays. La croissance économique française devrait quant à elle rebondir au premier trimestre 2020 à 0,3%, après son recul du dernier trimestre 2019, selon une première estimation dévoilée lundi par la Banque de France. Les chiffres de la production industrielle de décembre en Italie sont aussi à l’agenda.
Sur le front des valeurs, Air France-KLM se repliait de 0,63% à 8,79 euros, sans profiter d’une hausse de 2,2% du nombre de passagers transportés en janvier sur un an, l’Asie affichant une progressionde 3,8% malgré la suspension à la fin du mois des vols vers Wuhan, épicentre de la crise du coronavirus en Chine. Axa grappillait 0,26% à 24,88 euros après que l’assureur français a conclu un accord avec son homologue autrichien Uniqa afin de lui céder ses activités en Europe centrale et orientale pour un milliard d’euros.

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