Mardi 7 janvier 2020 (clôture) : les places financières attendent d’en savoir plus sur la crise au Moyen-Orient, le CAC 40 stagne (-0,02%)

La Bourse de Paris a terminé stable (-0,02%) mardi, retrouvant son calme après deux séances plus agitées en raison des tensions qui ont éclaté au Moyen-Orient dans le sillage de l’assassinat d’un général iranien par les États-Unis.

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La Bourse de Paris résistante (-0,02%) en dépit des tensions au Moyen-Orient

L’indice CAC 40 a lâché 1,24 point pour terminer à 6.012,35 points, dansun volume d’échanges limité de 3,1 milliards d’euros. La veille, il avait fini en recul de 0,51%. La cote parisienne a ouvert en hausse avant de voir ses gains s’effriter et de finir à l’équilibre. "Ce matin, les marchés étaient bien orientés" dans le sillage de la clôture positive de Wall Street lundi, mais "cela s’est un petit peu effrité" par la suite, a souligné auprès de l’AFP Alexandre Neuvy, responsable de la gestion privée chez Amplegest.

"Le marché a l’impression que personne n’a intérêt à une escalade", ni Donald Trump, ni l’Iran, "et qu’on en restera à des événements très ponctuels", a-t-il complété. C’est pourquoi nous avons "des marchés qui résistent" dans le calme. Les indices boursiers ont accusé le coup vendredi après l’annonce de l’assassinat du puissant général iranien Soleimani par un raid américain en Irak, et les prix du pétrole ont bondi. Dans la foulée, le Parlement irakien a adopté une résolution réclamant la fin de la présence de troupes américaines dans le pays, un vote qui a conduit les États-Unis à brandir la menace de sanctions contre Bagdad.

Le président américainDonald Trump a par ailleurs menacé dimanche de frapper 52 sites ciblés en Iran si la République islamique attaquait du personnel ou des sites américains en guise de représailles à la mort du général Soleimani, tandis que Téhéran brandissait la menace d’une nouvelle réduction de ses engagements contenus dans l’accord international sur son programme nucléaire.

Du côté des indicateurs, l’inflation s’est accélérée en décembre à 1,3% sur un an en zone euro. Aux États-Unis, le déficit commercial est tombé en novembre à son plus bas niveau depuis octobre 2016, sous l’effet d’un nouveau recul des importations en provenance de Chine.

La croissance de l’activité dans les services a quant à elle rebondi plus que prévu en décembre, largement tirée par la production, selon l’indice ISM. "Les statistiques américaines ont été à peu près en ligne et donc n’ont pas constitué de moteur particulier pour les marchés", a relevé M. Neuvy.

Au Royaume-Uni, la journée a été par ailleurs marquée par la reprise des débats sur l’accord de Brexit au Parlement.

Sur le terrain des valeurs, une bonne partie du CAC 40 a terminé dans le vert, avec en tête de l’indice Atos , qui a bénéficié de l’annonce d’un contrat de quatre ans avec l’Université du Luxembourg pour la fourniture d’un supercalculateur.
STMicroelectronics a bénéficié également (+2,50% à 24,63 euros) de retombéespositives de sa présentation au salon annuel des technologies de grande consommation CES à Las Vegas. Plastic Omnium a été porté (+4,66% à 25,81 euros) par la confirmation de ses prévisions pour 2019, dans un marché mondial toujours morose. BioMérieux (+5,70% à 85,25 euros) et Coface (+4,55% à 11,25 euros) ont de leur côté tiré parti de recommandations revues à la hausse, à respectivement "acheter" contre "conserver" auparavant par Kepler Cheuvreux et "sur-pondérer" contre "neutre" auparavant par JPMorgan. Trigano, à l’inverse, a pâti (-3,98% à90,55 euros) de l’annonce du recul de son chiffre d’affaires de 3,1% au premier trimestre (de septembre à novembre) de son exercice décalé 2019-2020. Dassault Aviation a souffert quant à lui (-3,41% à 1.133,00 euros) de l’annonce de livraisons de Falcon inférieures à ses prévisions.

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