Un sursaut haussier des places financières, un optimisme printanier, mais attention aux coups de froid...

La Bourse de Paris attaquait la semaine du bon pied (+3,62%) lundi, retrouvant un peu d’espoir grâce à la baisse du nombre quotidien de décès liés au coronavirus en Europe, suggérant que le pic de la pandémie pourrait être atteint.

Publié le

🎁 Offres de bienvenue des banques : 600€ cumulés au 24 avril 2024 (5 offres)

Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.

La Bourse de Paris reprend espoir (+3,62%)

A 09H56 , l’indice CAC 40 montait de 150,26 points à 4.304,84 points. Vendredi, il avait fini en recul de 1,57%. Les marchéseuropéens ont ouvert "en hausse, encouragés par le déclin de l’épidémie en Italie, en Espagne ou en France, mais les investisseurs devraient rapidement réaliser que la Bourse ne pourra pas se contenter d’un pic prochain de l’épidémie pour retrouver durablement le moral", souligne dans une note Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC. "En effet, le déconfinement sera long et laborieux et il n’est pas certain que l’économie revienne au niveau pré-crise, même en quelques mois, si jamais le virus continue de circuler", complète-t-il. Un peu d’espoirquant à l’épidémie de coronavirus émerge en Europe, le continent qui recense le plus de morts, mais qui pourrait voir ses chiffres refluer, tandis que les Etats-Unis s’attendent à une semaine extrêmement difficile, de l’aveu du président Donald Trump.

A Rome, les autorités ont comptabilisé 525 morts en un jour, le nombre le plus bas depuis plus de deux semaines tandis qu’à Madrid, les 674 décès enregistrés dimanche ont marqué le troisième jour consécutif de baisse de la macabre statistique. Avec 357 morts enregistrés dimanche, la France affiche quant à elle le chiffre le plus bas depuis une semaine. Toutefois, "les mesures plus drastiques prises dans des pays qui contrôlaient l’épidémie, comme à Singapour par exemple, invitent à la prudence", selon M. Le Liboux.

La ville-Etat, qui a traqué sans relâche tous les cas avec des tests en très grand nombre, a repéré un foyer de la maladie dans des résidences logeant des travailleurs migrants. Les autorités ont donc décidé d’en placer 20.000 en quarantaine. "Le vrai test pour le marché cette semaine sera la réunion de l’Eurogroupe demain soir qui devraitconduire à la mise en oeuvre de divers mécanismes pour soutenir les Etats dans la phase de reconstruction", estime pour sa part Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque. Le président de l’Eurogroupe, Mario Centeno, a ainsi affirmé qu’"une ligne de crédit pouvant aller jusqu’à 240 milliards d’euros va être activée et ouverte à tous les pays" par le biais du Mécanisme européen de stabilité (MES), dans une interview à plusieurs journaux européens publiée samedi. Concernant les indicateurs, en Allemagne, les commandes passéesà l’industrie ont reculé de 1,4% sur un mois en février, à un moment où l’impact du coronavirus commençait à peine à se faire sentir.

Par ailleurs, la réunion exceptionnelle par visioconférence de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de la Russie, originellement prévue ce lundi, a été décalée à jeudi, entraînant une forte chute des prix du brut lundi en Asie.
Sur le front des valeurs, les secteurs les plus affectés par la crise liée au coronavirus étaient les premiers bénéficiaires du rebond de l’indice. Pour l’automobile, Renault progressait de 12,31% à 17,76 euros, Peugeot prenait 8,80% à 12,86 euros tandis que Valeo gagnait 8,74% à 15,00 euros. Côté transport aérien, Airbus (+9,34% à 54,13 euros) et Aéroports de Paris (+6,78% à 90,50 euros) redressaient également nettement la tête. En matière de banques et d’assurances, Natixis s’appréciait 8,83% à 2,01 euros, Wendel s’appréciait de 8,89% à 72,30 euros, Coface progressait de 7,15% à 5,32 euros et Société Générale montait de 5,70% à 13,53 euros. Axa s’adjugeait 4,58% à 14,60 euros alors que le PDG de l’assureur, Thomas Buberl, a plaidé pour la mise en place d’un mécanisme de mutualisation afin de créer un "régime d’assurance pandémie", capable de répondre à une crise comme celle du Covid-19, dans une interview au Journal du Dimanche. Les matières premières remontaient aussi la pente, à l’instar d’ArcelorMittal (+8,03% à 8,48 euros), Eramet (+6,70% à 29,64 euros) ou encore Aperam (+6,07% à 20,36 euros). Iliad s’affichait à l’équilibre (-0,04% à 133,95 euros). Le gendarme des télécoms (Arcep) a annoncé vendredi qu’il avait reçu et allait examiner un avenant qui prolonge de deux ans le contrat d’itinérance permettant à l’opérateur Free Mobile (Iliad) de bénéficier de la couverture 2G et 3G de l’opérateur historique Orange en France.

Une question, un commentaire?

💬 Réagir à cet article Un sursaut haussier des (...) Publiez votre commentaire ou posez votre question...

Un sursaut haussier des places financières, un... : à lire également