Une folle journée boursière, avec un rebond de +30% des cours du pétrole en séance
La Bourse de Paris a finalement retrouvé ses esprits jeudi et terminé en petite hausse (+0,33%) une séance volatile, au cours de laquelle elle avait momentanément cédé à la panique face à l’explosion des nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis.
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La Bourse de Paris finit en hausse une séance très volatile (+0,33%)
L’indice CAC 40 a pris 13,72 points à 4.220,96 points, dans un volume d’échanges nourri de 3,5 milliards d’euros. La veille, il avait fini en fort recul. Le marché parisien a ouvert en hausse, puis a cédé a l’angoisse devant les chiffres américains du chômage, avant de se reprendre. "Malgré le doublement des inscriptions au chômage aux Etats-Unis, la Bourse ne recule pas", a observé Yann Azuelos, gestionnaire de portefeuille à Mirabaud France, interrogé par l’AFP. Les demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux Etats-Unis ont enregistré un nouveau record la semaine passée, avec 6,6 millions de nouvelles demandes, a indiqué le département du Travail jeudi.
Cela représente le double de la semaine précédente, qui avait enregistré 3,3 millions de nouveaux demandeurs d’allocations chômage, ce qui constituait déjà un record historique.
Rebond du pétrole
En effet, "le rebond du pétrole est un facteur de soutien sur les indices", selon lui. Un peu avant la clôture des échanges sur la place de Paris, vers 16H50 (14H50 GMT), les cours du pétrole ont flambé de près de 30%. Ce rebond soudain a fait suite à un tweet du président américain Donald Trump indiquant s’attendre à une réduction "d’environ 10 millions de barils" (par jour) voire plus de la production russe et saoudienne.
Envolée du cours du pétrole en séance du jeudi 2 avril 2020 (+30%) (c) TradingView
Ces oscillations de volatilité, qui sont "extrêmement liées à la propagation du virus, au pétrole, ne vont pas s’arrêter", a-t-il observé. Elles vont même être "de plus en plus importantes au fur et à mesure que les entreprises vont être amenées à suspendre leurs prévisions de bénéfices et même de dividendes", selon l’expert.
Le nouveau coronavirus poursuivait lui sa course cruelle, ayant déjà contaminé officiellement près d’un million de personnes et fauché 48.000 vies. Plus de 500.000 cas ont été recensés en Europe, le continent le plus touché, mais ce sont les Etats-Unis (215.000 cas) qui sont en train de devenir le nouvel épicentre de la pandémie.
Les pétrolières ont la cote
Sur le terrain des valeurs, le secteur pétrolier a rebondi dans le sillage des cours du brut.
CGG a bondi de de 20,63% à 1,00 euro, TechnipFMC de 15,40% à 6,83 euros -alors même que le groupe compte réduire en 2020 de nombreuses dépenses pour faire face à la chute des cours ces derniers mois-et Vallourec de 15,10% à 1,17 euro. Ces trois valeurs ont formé le trio de tête de l’indice SBF 120. Une nouvelle fois, de nombreuses entreprises ont abandonné les unes après les autres toute velléité de faire des prévisions pour cette année, avec des effets très disparates. Engie (-0,91% à 8,89 euros), a annoncé le retrait de sa prévision pour 2020 et l’annulation de son dividende compte-tenu de la pandémie. Veolia a en revanche terminé en hausse de 1,64% à 18,59 euros, malgré la suspension de ses prévisions pour l’année 2020. Le groupe prévoit par ailleurs de diviser par deux son dividende au titre de 2019. Dassault Aviation a pour sa part gagné 0,69% à 731,50 euros. Outre la suspension des prévisions 2020, le groupe renonce à verser un dividende à ses actionnaires. Amundi a cédé 1,24% à 51,75 euros. Le poids lourd de la gestion d’actifs prévoit de renoncer à verser un dividende au titre de 2019 et d’affecter en réserve l’intégralité du résultat de l’exercice. Enfin, Renault a terminé à l’équilibre (à 16,31 euros). Trois syndicats du groupe ont décidé de signer un accord négocié avec la direction garantissant 100% de leur rémunération aux salariés en chômage partiel à cause du coronavirus.
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