Recourir à un crédit immobilier lorsque l’on est ou a été gravement malade (cancer, VIH, etc.) est impossible. La surprime d’assurance étant exorbitante. La garantie immobilier solidaire devrait permettre d’arranger les choses. La région Ile de France lance l’expérience.
L’Ile-de-France va aider certains de ses habitants, gravement malades ou l’ayantété, à emprunter pour acheter un premier bien immobilier en prenant à sa charge le coût supplémentaire demandé pour assurer leur prêt à cause de leur état de santé.
Immobilier : l’Ile-de-France va aider certains malades graves à emprunter
Annoncée à la fin de l’année dernière, la mise en oeuvre de ce dispositif a été actée jeudi par la signature des premières conventions "Garantie Immobilière Solidaire" entre la région Ile-de-France et CNP Assurances, La Banque Postale, la Banque Populaire Rives de Paris, la Banque Populaire Val de France et la Caisse d’Epargne Ile-de-France.
Entrée en vigueur le 25 août
En vigueur dès le 25 août, cette aide se veut complémentaire à la convention "Aeras" . Créée en 2007, Aeras est censée faciliter l’obtention d’un prêt ou d’une assurance de prêt pour les personnes connaissant ou ayant connu un grave problème de santé. Parmi les maladies concernées figurent par exemple l’infection par le VIH, les formes graves du cancer du sein et de la prostate, les leucémies, les hépatites virales chroniques ou la mucoviscidose.
"Les bénéficiaires du dispositif doivent être primo-accédants pour une résidence principale enIle-de-France et bénéficier par ailleurs du dispositif +d’écrêtement+ prévu par la convention Aeras", est-il précisé dans un communiqué.
Crédit de moins de 320.000€ et limite d’âge
En clair, les bénéficiaires du dispositif régional devront être également éligibles au mécanisme de limitation des majorations de tarifs prévu par Aeras. Celui-ci est ouvert sous conditions de ressources et pour un prêt inférieur à 320.000 euros dont l’assurance arrive à échéance avant le 71e anniversaire du souscripteur.
Le système Aeras inefficace
Le système Aeras "ne fonctionne pas bien" car il est "trop peu connu du grand public" et "ne compense qu’une partie" de la surprime alors qu’ici il s’agit bien d’effacer toute la surprime, a déclaré Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, lors d’une téléconférence.
Cette part de surprimes non prise en charge par Aeras sera donc absorbée par un fonds régional de garantie de 3,7 millions d’euros. Ce dispositif est prévu jusqu’à fin 2021 mais "a vocation à être pérenne", selon Mme Pécresse.
"D’autres réseaux bancaires" doivent rejoindre les premiers établissements financiers signataires "à partir de septembre", a-t-elle assuré, estimant que "plusieurs milliers de personnes" seront concernées chaque année par ce mécanisme régional.
C’est souvent le cas lors de la rentrée, toutefois, les nouvelles mesures liées à la transition énergétique risque bien de retirer bon nombre de logements du parc locatif, créant une tension (...)
Les investissements dans l’immobilier résidentiel accélère son ralentissement au deuxième trimestre 2022. La chute, tous secteurs confondus, est de 18% sur le premier semestre. Les biens (...)
Tous les parents dont les enfants doivent quitter le domicile familial pour poursuivre des études, et ne bénéficiant pas d’aides particulières, type CROUS, se posent la question suivante : (...)
La rentrée 2022 approche à grands pas. Dénicher un logement pour les étudiants n’est pas facile et les loyers n’en finissent plus de grimper. Détails des loyers pratiqués pour des logements (...)
Bouclier loyer : mauvaise surprise pour les locataires. Le gouvernement ne souhaitait pas intervenir sur le marché locatif afin de geler les hausses de loyers, la proposition de loi sur le (...)